Le pape François s’est éteint le lundi 21 avril 2025, lundi de Pâques. Ses funérailles ont été célébrées six jours après sa mort. Et voici ce que l’histoire retiendra de son pontificat selon le directeur de « Missio » :
Après un pontificat de 12 ans, notre pape François est retourné à la Maison du Père. Malgré sa santé fragile - il avait des difficultés respiratoires depuis un certain temps et sa mobilité était également devenue difficile ces derniers temps - il s'est donné à fond pour le bien de l’Église, ainsi que pour ceux qui n'appartiennent pas à notre Église.
Le pape François a toujours choisi des personnes en marge de l'Église et hors de celle-ci. Son nom de pape, François, est une belle illustration du choix de la sobriété. Il a été un pionnier pour tous. Il a lavé les pieds des prisonniers et des femmes, le jeudi saint. Personne n'était exclu. Sans aucun doute, il était un berger portant l'odeur de son troupeau !
À l'occasion du deuxième anniversaire de son pontificat, il avait proclamé une année jubilaire spéciale pour la miséricorde, du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, jour de la fête du Christ-Roi. Cette année-là, il a ouvert la Porte Sainte à Bangui (République centrafricaine) et a également permis à tous les diocèses de désigner des églises dotées d'une Porte Sainte. Ainsi, tout le monde, y compris ceux qui n'ont pas les moyens de se rendre à Rome, dispose depuis lors d'une Porte Sainte « à proximité ».
Son pontificat a été marqué par des innovations. Il est le premier pape non européen depuis Grégoire III en 731. Il est en effet le premier pape de l'hémisphère sud et le premier jésuite à être élu pape. Le choix de son nom officiel est également sans précédent : c’est pour la première fois dans l'histoire qu’un pape choisit de s’appeler François.
Dès le début de son mandat, le pape François a mis en place un Conseil des cardinaux chargé de superviser la réforme de la Curie. Les affaires financières et économiques du Saint-Siège ont également fait partie de la réorganisation. Comme ses prédécesseurs, il a d’emblée dû faire face à la crise des abus sexuels sur mineurs dans l'Église. Ainsi a-t-il créé, en 2014, une commission sur les abus. Il a régulièrement échangé avec des victimes de ces abus, notamment lors de sa visite en Belgique en septembre dernier.
Le pape François a également convoqué plusieurs synodes des évêques, dont le dernier a pour thème « synodalité, participation et mission ». Son souhait était que l'Église universelle, c'est-à-dire les évêques, les prêtres, les diacres et les laïcs, aient le temps et la possibilité de s'exprimer sur la manière dont l'Église fonctionne, doit ou devrait fonctionner (la participation à la vie de l'Église).
Pour lui, chaque croyant compte, chacun est missionnaire. Dans son message « Baptisés et envoyés » à l'occasion de la Journée mondiale des missions 2019, il le réaffirme sans détour : « C'est un commandement qui nous concerne directement : je suis toujours une mission ; tu es toujours une mission ; chaque baptisé, femme et homme, est une mission. Ceux qui aiment se mettent en mouvement, sont poussés au-delà d'eux-mêmes, sont attirés et attirants, se donnent aux autres et établissent des relations qui produisent la vie ».
L'année dernière, dans son message pour la Journée mondiale des missions 2024, il le rappelait également à chaque baptisé : « N'oublions pas que chaque chrétien est appelé à participer à cette mission universelle en donnant son propre témoignage de l'Évangile dans tous les contextes. De cette manière, l'Église toute entière sort constamment avec son Seigneur et Maître vers les « carrefours » du monde d'aujourd'hui ». Et il ajoutait : « En annonçant au monde “la beauté de l'amour salvifique de Dieu révélé en Jésus-Christ mort et ressuscité” (Evangelii Gaudium, 36), les disciples missionnaires doivent le faire avec joie, générosité et bienveillance, qui sont les fruits de l'Esprit Saint en eux (cf. Ga 5,22). Non pas en poussant, en contraignant ou en convertissant, mais avec proximité, compassion et tendresse. C'est le modus operandi qui reflète la manière d'être et d'agir de Dieu ».
À Missio - Œuvres Pontificales Missionnaires - nous voulons rester engagés dans cette tâche missionnaire de l'Église et de chaque croyant. Répandre avec joie la Bonne Nouvelle dans tous les coins du monde, unis les uns aux autres par la prière et l’assurance que nous sommes tous enfants du Dieu unique, notre Père, et que, solidaires les uns des autres, nous partageons ce que nous avons pour qu'il y ait de la vie, et en abondance. (Jn 10,10).
Reliés les uns aux autres, prions donc pour le pape François, afin qu'il trouve le repos éternel auprès du Seigneur notre Dieu. Faisons-le ensemble avec les mots qu'il a si souvent prononcés, à savoir le Notre Père et l'Ave Maria.
Au nom de l’Équipe de Missio-Belgique, unis dans la prière
Le moment fort de mai :
Jeudi 29 : L’ASCENSION
Célébrer l’Ascension en famille.
Pendant les 40 jours qui suivent Pâques et la Résurrection du Christ, Jésus se fait reconnaître à plusieurs reprises aux apôtres.
Puis, au cours d’un repas, il leur annonce qu’ils vont recevoir une force, « celle du Saint-Esprit », et les envoie en mission en leur disant : « Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ». Et tandis qu’il les bénit, les apôtres le voient s’élever et disparaître au ciel. En montant au ciel, il retourne vers son Père (Jn 20, 17).
L’Ascension du Christ peut être compliquée à expliquer à des enfants. C’est pourtant l’une des fêtes les plus importantes de l’année liturgique.
La fête de l’Ascension est pour nous l’occasion de réfléchir au sens de ce mystère de la foi chrétienne, fondé sur les Écritures, inscrit dans notre symbole de foi, pour lui donner toute sa place.
Prenons le temps de lire le texte de référence :
Évangile de Luc 24, 46-53
Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut ».
Puis Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.
Notre-Dame de Fatima
Pourquoi fêtons-nous Notre-Dame de Fatima le 13 mai ?
Histoire de Notre-Dame de Fatima
Les trois petits bergers de Fátima : Lucie, François et Jacinthe (1917)
En 1916, à trois reprises, Lucie Dos Santos et ses deux cousins, Francisco et Jacinthe Marto, assistent à des apparitions d'un ange dans la région d'Ourém. Ces visites persistent jusqu'au 13 mai 1917 quand, tout en gardant les moutons de leur famille dans la Cova da Iria, ils sont témoins d'une apparition de ce qu'ils supposeront, plus tard, être la Vierge Marie. À l'annonce de ces apparitions, beaucoup de curieux et de fidèles affluent alors à Fátima et Aljustrel pour assister à ces apparitions, au côté des enfants. Ces mouvements de foule amènent les autorités civiles à emprisonner les enfants durant quelques jours comme « agitateur politique ». Ces apparitions se terminent par le miracle du soleil observé par plusieurs dizaines de milliers de témoins le 13 octobre 1917. Lors de la 3e apparition (le 13 juillet), la Vierge Marie aurait divulgué « trois secrets » aux enfants, secrets qui ne seront diffusés que bien plus tard, en ayant fait couler beaucoup d'encre. Après la dernière apparition, la région de Fátima n'a cessé d'être une destination de pèlerinage.
Peu de temps après les apparitions, Francisco et Jacinthe Marto sont victimes de la grippe espagnole et décèdent respectivement en 1919 et 1920.